lundi 23 novembre 2009

H1N1 proof

Ca y est, c'est fait. Je n'ai pas de fièvre, même pas mal au bras. Mais je l'ai. D'ici 2 semaines, mon système immunitaire m'aura rendu "H1N1 proof". Je suis vacciné.

Je ne sais pas de quoi ça a l'air en Europe, par contre j'ai entendu par les médias québécois qu'il a soufflé un quasi vent de panique sur la province depuis la fin octobre en relation avec la menace d'une pandémie et la campagne de vaccination qui l'accompagne. Si je peux me permettre un commentaire externe (forgé presque essentiellement sur ce que disent les médias, donc biaisé par leur exagération...), je trouve ça complètement fou, exagéré! Vous partagez probablement cet opinion, donc pas besoin d'argumenter. Anyway, j'en sais pas beaucoup plus.

Ce que je sais, du moins en partie, c'est comment ça se déroule en Australie... Probablement pas aussi massive que dans la belle province, il y a tout de même une vaccination à grande échelle (et gratuite) en cours. J'en ai entendu des message à la radio, pour encourager la population à aller se faire vacciner. Mais pas de manchettes à ce sujet, pas de grandes histoires incroyables... Les journaux sont muets sur le sujet.

Pas le même état d'esprit donc... Je parlais la semaine dernière de la mentalité australienne: "No worries mate!". Ca résume assez bien la manière dont se fait la vaccination, du moins là où je suis allé, à la clinique gratuite pour les employés de l'université. Première chose: pas de petits coupons gagnés au prix d'un réveil hâtif; simplement un rendez-vous pris il y a trois semaines via un site internet mis en place pour l'occasion. 13h45, 23 novembre. Arrivez 10 minutes avant, prévoyez partir 15 minutes après. Simple et efficace.

Je me pointe donc cet après-midi. Une salle de conférence. Vis-à-vis la porte d'entrée, une grande table en long. Au bout situé juste devant la porte, une pile de formulaires et quelques crayons. Plus loin, un peu pêle-mêle sur la table, le matériel de vaccination, et deux infirmières qui y ont leur poste de travail. J'entre, l'une d'elle m'indique que je dois remplir le formulaire (identification et facteurs de risques...), puis d'aller m'asseoir dans la salle... des chaises en rangée. Je remplis le formulaire. Et puis les deux infirmières, seules personnes en charge de l'opération, elles vaccinent.

J'attends mon tour, assis dans la salle. Aucun paravent ne cache la vaccination. L'infirmière questionne chaque nouveau patient, dans les règles, me semble. Mais pas plus confidentiel qu'y faut non plus. Juste là, je peux tout entendre. C'est très convivial, presque familial... Elle appelle le "next", pas nécessairement en suivant une quelconque liste de rendez-vous. A chaque nouvel appel au prochain, les quelques gens se regardent pour savoir qui est le prochain... et un se lève et y va, vite et archi simple! Et ainsi de suite...

Après les quelques questions donc, Go, on pique. 2 secondes et c'est fini. Et on retourne gentillement s'asseoir avec ceux qui attendent. "Attendez 10 minutes avant de quitter..." Personne pour me surveiller ou me dire quoi faire. Je regarde l'horloge... quand mon temps est fait, je me lève, et je pars... tout simplement. Si j'ai un choc anaphylactique, elles seront tout de même là, pas de soucis là-dessus!

Deux infirmières, organisation minimale, elles ont donné une bonne quinzaine de vaccins pendant la demi-heure où j'étais présent... Et là-dessus elles ont perdu du temps, il manquait de patients...

C'était à la bonne franquette, mais en même temps je n'ai jamais eu l'impression que les règles élémentaires étaient contournées. Mais tellement simple, tellement simple... Déconcertant. "No worries mate!" à l'australienne...

* Par rapport à chez vous, les suisses, japonnais et autres québécois... ça a l'air de quoi?!?

2 commentaires:

  1. Dans mon cas, tout a été très simple aussi... C'était il y a deux semaines. Je suis passée au centre sportif un vendredi après-midi chercher un coupon (que j'ai eu tout de suite sans attendre). Avec ce coupon, je pouvais me faire vacciner entre 16h30 et 17h30, la même journée. Je suis repassée à 17h55. Comme toi, j'ai attendu mon tour pendant 5 minutes puis rempli des papiers et comme toi, il a fallu que j'attende 15 minutes après, mais personne ne nous disait quand partir... Il y avait plusieurs infirmières pour vacciner, mais c'était cordial et sans complication. Le tout (papiers, vaccin et attentes) a pris 30 minutes au total. Les médias en font encore tout un plat, mais on entend surtout parler de ce qui se passe à Montréal... Chaque CSSS a son autonomie... Il y a eu quelques ratés au début, mais c'est du passé. À Roberval, les rendez-vous peuvent maintenant être pris par Internet... C'est peut-être pareil ici, je ne sais pas.
    Voilà pour Alma.

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