lundi 30 novembre 2009

Faire l'épicerie... pieds nus!

C’est tout ce qu’il y a de plus banal. Faire l’épicerie, les courses… Faut bien manger. Bon, le menu est un peu différent. La saison des mangues est officiellement commencée. Elles sont grosses et belles, pas chères et savoureuses. Y’a aussi les kiwis de Nouvelle-Zélande, toujours aussi savoureux. Y’a du chou chinois (est-ce pour satisfaire la vaste communauté? Sais pas). Et pis y’a tous ces produits identiques à chez nous, culturellement, nous sommes semblables. Ça se traduit aussi dans l’allure qu’ont les étalages d’épicerie… Rien de révolutionnaire, sinon que tout est produit national, ou presque, parce que les distances sont trop grandes et le marché trop petit pour justifier d’importer des prunes d’Afrique du Sud ou des poivrons du Chili. Et pis… y fait assez chaud pour faire de tout, ici. Bon, il y a bien le steak de kangourou, juste à côté de l’étalage de poulet… ça fait un peu australien…

Très semblable donc. À un détail près. Je suis pieds nus.

Cela n’a en soi absolument rien de révolutionnaire. Mais je suis pieds nus! Parti de la piscine de l’université, j’avais pas envie de remettre mes chaussures. Ai marché la demi-heure qui me séparait de la maison, en plus de l’épicerie. Parce qu’ici, ça se fait. Parce qu’ici, c’est plus que socialement acceptable. Ca tend vers la normalité.

Il n’est pas rare de rencontrer des nu pieds (surtout des gars, je l’avoue), un peu partout. Au centre-ville, dans le train ou le bus, à l’université (tant à l’intérieur qu’à l’extérieur…). Normal je vous dis! Au pays de l’été permanent, on a appris à faire avec! Je n’en ai pas pris l’habitude, mais j’ai l’impression que ça le deviendra!

Et pis… c’est dans la tête que ça se passe. C’est pas parce que l’été dure 1 mois au Québec qu’on devrait s’empêcher ce petit plaisir, celui de marcher, comme ça, de sentir l’herbe qui masse la plante du pied, de ne pas s’en faire. Juste de s’en foutre. Parce qu’on n’en a pas envie, de ces souliers, chauds et contraignants. Ils sont comme ça les australiens. Ne s’en font pas avec grand-chose. J’ai d’ailleurs croisé un gars qui sortait vraisemblablement la piscine, venant de se rendre compte que le magasin fermait ses portes dans quelques minutes… il était encore, disons… mouillé.

Bref, pas pour vous faire de la peine ni pour me vanter, mais c’est l’été, la neige n’est jamais tombé sur Brisbane et c’est pas cette année que ça va changer. Il a grêlé hier. Très rare y parait. Et pour les gens, de voir quelque chose de froid tomber du ciel, c’était presque mythique!

Pour ma part, j’ai un peu délaissé le blogue ces derniers jours… pas que j’aie délaissé l’écriture, bien au contraire. J’ai consacré la plus grosse partie de mon temps depuis mercredi (à raison de 8 à 10 heures par jour) à l’écriture de ma foutue revue de littérature. J’ai écrit donc. C’était juste moins intéressant que d’écrire le blogue, mais n’en demeure pas moins que j’avais un ras le bol royal de l’écran d’ordinateur lorsqu’arrivait le soir. Bon, aujourd’hui n’est pas différent des jours précédents, je fais un petit spécial. Probablement aussi… parce que j’ai fini de l’écrire. Jamais fait aussi élaboré dans le domaine. J’espère que ça passera bien, j’y compte bien!

Et pis pour le reste, je mets les bouchées doubles. Je n’ai pas beaucoup travaillé depuis le début, là il est plus que temps que je m’y mette. J’ai réalisé qu’il ne reste que 5 à 6 semaines de boulot avant la remise du rapport final. Si je veux y écrire quelque chose d’intelligent, faut que je me magne un peu là!

On reconnecte une prochaine, j’essaierai de ne pas attendre 5 jours cette fois!

1 commentaire:

  1. Espèce de va-nu-pied, va! Continue à bien «bosser» comme tu dis! Quitte à manger du kangourou pour continuer à rebondir!

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