vendredi 11 septembre 2009

Quelques heures à L.A.

Depuis un an que j’habite la Suisse, depuis 2 ans que je découvre l’Europe, je commence à me dire que je néglige mon voisin, le géant USA. Un pays qui intrigue par ses contrastes, ses richesses, sa diversité… et la première étape d’un voyage en Australie (et du blogue qui vient avec!)

De Montréal à Brisbane, le billet le moins cher trouvé par expedia.ca me faisait passer 12 heures à Los Angeles, de 11h à 23h. C’est dont platte ça! Occasion en or d’aller pointer mon nez dans ce monstre mytique, juste pour dire que j’y suis allé.

Ah et j’oubliais, voler de Montréal à la côte ouest implique de survoler le pays tout le long. Survoler donc ces immenses terres agricoles du mid-west, grands carrés agricoles qui impressionnent par leur symétrie, leur droiture, leur infinité. Il y en a à perte de vue. Habitué à survoler l’Europe et ses mosaïques de champs de toutes formes et couleurs qui donnent l’aspect d’une sorte de courtepointe aléatoire, ce décors état-unien est un gros dépaysement! Et à la suite de ces étendues, et de paysages de plus en plus montagneux, on découvre l’immense, le seul et l’unique, le Grand Canyon. Fosse creusée dans la roche rougeâtre et aride, « it is huge » comme disait ma voisine d’avion. Et après ce grand trou, plus rien. Que du désert, de la roche, de grandes étendues que l’on devine stériles vues de 38000 pieds d’altitude. Et enfin, la descente, on arrive à L.A., grande ville platte et très étendue…

Je suis sorti de l’aéroport en bus et métro avec l’idée d’aller au moins voir quelque chose du coin pendant cette escale. Une idée?!? Hollywood! Le Walk of Fame, les fameuses étoiles plantées dans le trottoir, et le géant HOLLYWOOD suspendu dans la montagne… Voilà comment résumer en une phrase ma visite. Pas mal de métro et de bus pour y arriver, une marche sur tous les grands noms du show-biz américain (finalement pas si impressionnant que ça de piler sur Benny Goodman ou Queen…), et une balade à travers des maisons que personne d’entre nous ne pourrait se payer… Un peu décevant.

Je résumerais ainsi mon séjour de 12 heures en sol ouest état-unien :

- A côté de la Suisse, on a l’impression d’être dans un dépotoir géant!

- Les Interstates de 6 voies dans chaque direction c’est trop pour moi!

- Même au Lac-St-Jean il n’y a pas autant de gros pick-up que là-bas

- Je ne peux pas croire que c’est VRAIMENT nécessaire d’avoir a un Dodge Ram 2500 4x4 pour rentrer chez sois sur le haut d’une richissime colline hollywoodienne dans ce pays sans neige.

- A L.A, tous est écrit bilingue : anglais et espagnol.

- Drôle de feeling que de se faire dire « No problem Bro » par un sois-disant frêrot afro-américain. En Amérique, on est tous de la même famille. C’est cool.

- Jamais vu autant de couleurs et de nationalités différentes : une foule de latinos, des asiatiques (qui ne partent finalement pas de si loin), quelques noirs et quelques blancs.

- Ils ont réussi à ne pas perdre mon bagage dans cet aéroport monstrueux!

- Je retournerais bien aux States… mais je ne ferai pas un gros détour pour visiter L.A.

- C’est plus intéressant de lire un bon roman que d’avoir l’impression d’être perdu dans cette ville… Des fois c’est cool d’être perdu, on découvre. Pas là.

J’ai l’air déçu de ma visite. En fait non. Juste pas impressionné, mais très satisfait d’y être allé!

Et en passant, à part quelques traces que l’on pourrait assimiler au smog de n’importe quelle grande ville, aucun signe des feux de forêts qui ont défrayé les manchettes la semaine dernière... Rien

1 commentaire:

  1. Bon, c'est noté, LA va descendre dans mes priorités de voyage...
    J'aime l'image du dépotoire géant versus Lausanne !

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